La Rêveuse + La Fuite – 16/03

Date/Heure
jeudi 16 mars, de 19h19 jusqu'à 20h30

Lieu
Théâtre Astrée

Catégories


Co plateau : La Rêveuse, suivi de La Fuite

La Rêveuse

Dans La Rêveuse, les enjeux sont multiples, physiques et mentaux pour soutenir ce mouvement répétitif de tournoiement qui n’a de cesse de se métamorphoser et de se décliner de manière hypnotique. C’est une mort pour une renaissance, une éclosion. Un œuf qui se brise et dont la danseuse sort méconnaissable. La forme circulaire perdure dans les grands ralentissements musicaux et dans des formes très minimales comme dans les extrêmes opposés. Elle n’est jamais contrainte, se déverse comme l’eau d’une source, suivant les sinuosités d’un chemin invisible. Matière organique, chaotique et imprévisible, le tournoiement rassemble par accumulation et en son centre les éléments vibrants qu’il traverse, nourrissant une spirale de plus en plus dense. La danse et la musique sont deux corps, vivants, vibrants et électriques qui se créent par entrelacement. Une toile, une nébuleuse que Julien et Jennifer tissent patiemment jusqu’à un point d’orgue. Là, les limites des corps et d’espaces sont transcendées, les énergies peuvent fusionner entre elles pour incarner un tout, puissant indéfinissable et insaisissable..

Distribution

Compagnie CADH Plateforme – Jennifer Dubreuil
Chorégraphe et interprète : Jennifer Dubreuil Houthemann
Création musicale et interprète : Julien Chamla
Création lumière : Bénédicte Michaud
Création son : Loïc Le Cadre


suivi de :


La Fuite

Lionel Bègue s’empare de cette tragique métamorphose pour questionner la transformation perpétuelle du corps humain, le corps vieillissant, le corps accidenté. Il ne garde du mythe que la transformation. Il nous invite à être les témoins d’une lente et inexorable altération. Sur scène, il s’entête dans une gestuelle répétitive, hypnotique, glissant de l’homme à la bête et de la présence à l’effacement.
L’écriture chorégraphique permet le glissement, crée aussi l’inattendu et la contrainte. Elle impose des bascules involontaires, des chemins non-conduits, à l’image de cette transformation non désirée. C’est une manière d’articuler clairement ce travail de répétition, de donner la sensation de quelque chose qui se répand de manière constante et inéluctable.

Distribution

Cabane – Lionel Bègue
Chorégraphe et interprète : Lionel Bègue
Création lumière : Annie Leuridan
Regards complices : Camille Revol, Julie Coutant, Gilles Baron
Musique : La Nuit transfigurée, d’Arnold Schoenberg, par le Juilliard String Quartet
Son additionnel : Thomas Sillard


photo © Angélique Lyleire


Gratuit étudiant.es et personnels Lyon 1

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