Événement national majeur, la Fête de la science est invitée au Théâtre Astrée. Et c’est gratuit pour toutes et tous !
Pour la fête de la science, nous explorons cette année comment la danse peut représenter des thèmes scientifiques avec Ice Memory. En effet ce spectacle de hip hop et danse contemporaine montre par ses mouvements la fonte des glaciers et les conséquences sur notre monde.
Le spectacle sera suivi d’une conférence d’Emmanuel Selim, Maître de conférence à l’ISTHIA – Université de Toulouse, sur les impacts du changement climatique sur la haute montagne et sur le tourisme autour des grands glaciers alpins, et co-Président du Collectif Perce-Neige et éditeur associé à la Revue de Géographie Alpine.
L’affaire Correra jouera au Théâtre Astrée le vendredi 6 octobre à 19 h 19. Ce spectacle, habituellement diffusé en épisodes et développé au TNP vient jouer l’intégralité des épisodes au Théâtre Astrée.
Nous sommes dans le quartier imaginaire de La Péruche. Dans le cadre d’un plan de rénovation urbaine, deux barres d’immeubles doivent être abattues. Les chargés de relogement du bailleur social rencontrent les habitants, afin de leur proposer un nouveau lieu de résidence. Parmi eux, Madame Correra refuse net. Son obstination bloque le processus et catalyse les enjeux contradictoires de toute une galerie de personnages. À partir de ce petit acte de résistance, François Hien déploie un récit très large, qui implique les dirigeants politiques, les travailleurs sociaux, les anciens habitants et les nouveaux. Dans un décor rudimentaire, les comédiens changent de personnage à vue. Ils s’adressent au public frontalement, comme à une assemblée citoyenne réunie pour élucider l’affaire. Les témoignages se croisent, les lignes de tension se resserrent. Au cœur de ce cataclysme, enracinée dans son petit appartement, Madame Correra n’a pas l’intention de capituler. Réalisée dans le cadre d’une résidence de deux ans dans le quartier lyonnais de La Duchère, l’écriture de ce spectacle a accompagné un processus réel de relogement. La fiction s’est ainsi nourrie de nombreux entretiens avec les habitants, de rencontres avec les différents acteurs du projet urbain et de débats théâtralisés organisés dans les différentes structures du quartier.
L’Affaire Correra Vendredi 6 octobre 19 h 19 Parcours Histoire(s), #relogement collectif X, en partenariat avec le TNP Villeurbanne
Les concerts de musique du monde reprennent au Théâtre Astrée. En septembre et en octobre, deux groupes s’invitent à Villeurbanne sous le signe du soleil !
Musiques afrolatines
Sur scène, deux groupes et trois danseurs et danseuses s’y rencontreront pour la première fois. La Machete d’un côté, trio de musique afro-péruvienne, et Malambo de l’autre, trio de musique afro-colombienne. Ils proposent une rencontre unique et inédite entre des genres musicaux distincts mais qui partagent des racines communes.
Colectivo Cimarrones Parcours Autour du Monde, #afriquedusud mardi 26 septembre, 19 h 19 Tarifs habituels, gratuit pour tous les étudiants, et pour personnels Lyon 1
ET
Un doua de Jazz : Airelle besson et Lionel Suarez
Cet alliage rare entre la brillance de la trompette et le moelleux de l’accordéon se conjugue dans la vivacité, voire l’explosion des propositions audacieuses d’Airelle, autant que dans les inventions sensibles orchestrées par Lionel. Il faut souligner combien ces deux-là ont le chic d’une simplicité naturelle rapidement partagée avec un public complice. Car si leur virtuosité est amplement établie, elle n’installerait pas le même enthousiasme sans les qualités mélodiques et narratives captivantes de ce récital généreux.
Le chanteur du groupe, Yazan Al-Mashni, originaire de Palestine nous emmène entre les lumières douces de sa région natale et les couleurs intenses des conflits qui s’y déroulent. Par sa musique, il transcende la douleur des drames et des tragédies pour un moment de tendresse infinie. Yiazaal, quartet où puissance, douceur et profondeur cohabitent avec les tonalités d’orient. La guerre laisse la place à l’amour, les massacres au phénix.
Yiazaal Parcours Autour du Monde, #jordanie jeudi 19 octobre 19 h 19 Tarifs habituels, gratuit pour tous les étudiants, et pour personnels Lyon 1
La semaine Corps Hors nomes propose trois formats, un spectacle, un film et une master class de danse, pour aborder la question des corps qui ne correspondent pas à la norme que l’on s’imagine d’un danseur ou une danseuse. Eugénie Rebetez, danseuse en surpoids, montre, en vous l’enseignant, que l’on peut danser sans être mince. Lara, l’héroïne de Girl, dresse un parallèle entre son parcours de ballerine et sa transidentité. Enfin, Muriel Boulay, raconte sa vie de danseuse étoile, de sa jeunesse, jusqu’à ce qu’elle devienne trop vieille pour danser sur pointes.
Master-class danse avec Eugénie Rebetez
Pour Eugénie Rebetez, danseuse et chorégraphe suisse, écouter son corps et prendre conscience de ses limites est une forme de résistance. Elle se place ainsi à contre-courant de notre société de superlatifs, de croissance rapide et d’exaltation. En travaillant avec lenteur et en profondeur, elle réagit de manière organique. En tant qu’artiste de scène, Eugénie Rebetez défend un humour du corps vulnérable, un humour profond et sensuel, un humour fin et mystérieux. La danse lui permet de travailler une matière invisible, intime, émotionnelle, instinctive. Elle conçoit la danse comme une révolte silencieuse. Dans cette master class intitulée Mon corps ma bataille, Eugénie Rebetez propose un échange, avec des mots et avec le corps, autour de la question de l’intime en tant qu’espace de liberté à se réapproprier.
Lundi 4 décembre 12 h 30 – 13 h 30 Financé par la mission Égalité Diversité de Lyon 1 Gratuit, inscription obligatoire, 10 places disponibles Salle 122, bâtiment Astrée, 1er étage (en face du théâtre), 6 avenue Gaston Berger, Villeurbanne
Lara, adolescente belge introvertie de 15 ans, s’impose une discipline stricte pour devenir danseuse étoile. Avec l’appui de sa professeure de danse classique qui croit en elle, elle va au bout de ses possibilités physiques par un travail acharné, supportant avec stoïcisme les souffrances que lui infligent ses pieds meurtris. Femme trans assignée homme à sa naissance, elle prend la décision de s’hormoner et d’avoir recours à de la chirurgie, avec l’appui de son père, bienveillant et compréhensif. Mais elle perd patience quand la thérapie hormonale s’avère trop lente. En outre, les moqueries de ses camarades de danse, et ses premiers émois amoureux teintés de honte, rendent son parcours de danseuse, ses rapports humains et son équilibre mental très fragiles.
Lundi 4 décembre 18 h 18 Gratuit, sans réservation
Conférence dansée de Muriel Boulay
Muriel Boulay explore sa mémoire et son parcours singulier qui traverse vingt-cinq ans de danse, classique puis contemporaine, de petit rat de l’Opéra de Paris à Jean-Claude Gallotta, des Ballets Félix Blaska à l’Opéra de Lyon. À mi-chemin entre récit et performance, Muriel Boulay révèle son quotidien, ses rêves et ses rencontres artistiques. Elle dit le corps, l’effort, les sensations et les émotions de la scène. Au fil du spectacle, photos et vidéos font revivre des réminiscences et chorégraphies. Journal intime et universel, Danseuse raconte l’histoire d’une artiste et une page de l’histoire de la danse.
La Galerie Domus est une galerie de photographie contemporaine elle aussi pilotée par la mission culture de l’Université Lyon 1. Vous pouvez découvrir sa prochaine expo et même venir à son vernissage.
Exposition A l’épreuve du temps, Lise Dua du 12 septembre au 15 décembre 2023 à la Galerie Domus (bat. Domus, La Doua, de 9 h à 16 h). Entrée libre et gratuite. Vernissage le mardi 12 septembre à partir de 18 h, en présence de l’artiste. Entrée libre et gratuite.
L’exposition
L’exposition À l’épreuve du temps est composée de deux séries de la photographe Lise Dua : Les loyautés (2019-2021) et Une vie (2023).
Les loyautés se présente sous la forme d’un corpus de photographies, de tracés et de découpes sur papier. À partir d’albums de famille, la photographe s’est intéressée aux gestes qu’elle voyait se répéter d’un album à l’autre, d’une génération à l’autre. Lui sont apparus des détails, des fragments qu’elle a recadrés, recomposant ainsi de nouvelles images. Ces images, ensuite assemblées sous la forme de diptyques, mettent en relation deux corps à travers les années. Entre le noir et blanc et la couleur, le passé et le présent, ces photographies nous interrogent sur la transmission, ce qui nous lie. La multiplicité des vécus se retrouve fusionnée en un seul corps qui traverse les époques et les individus : le corps familial.
Une vie se déploie sous la forme d’un livre en leporello composé d’une cinquantaine d’images. Que retient-on de l’existence d’une personne ? C’est ce que Lise Dua a voulu interroger à travers ce livre qui retrace la vie de sa grand-mère, de sa naissance à sa mort, en collectant dans ses albums de famille, une image par an. Le cadrage est resserré sur le visage, le noir et blanc annule les époques, seuls les traits de son visage nous captivent. C’est bien elle, dans toutes les photographies, et pourtant, nous avons l’impression de multiples métamorphoses. Le temps imprègne les traits de son visage, sa posture et la manière dont elle est habillée. Au fil des années et des modes, seul son sourire persiste, et toujours cette même adresse au photographe. Cette série explore, outre l’histoire de la construction de l’identité d’une femme, l’histoire du médium photographique lui-même. D’une image à l’autre, le grain change, la technique évolue et les postures se relâchent. En moins d’un siècle, la photographie s’est métamorphosée, sous le regard des personnes photographiées.
L’artiste
Lise Dua, née en 1989 à Chambéry, est diplômée d’une licence en Arts Plastiques en 2010 et de l’École de la Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2013. Prenant pour objet d’observation le visage, elle développe une recherche autour de l’image de soi et de la relation à l’autre dans des projets au long terme. Elle emprunte à son histoire personnelle pour mettre en lumière la construction de l’identité et la transmission familiale. Souvent présentées sous la forme du livre, ses images questionnent le double, la répétition et la relation de l’individu au temps à travers des images personnelles ou des images d’archive.
Son travail a été exposé en France lors d’expositions personnelles et collectives à la Conserverie un lieu d’archives, Metz, au Bleu du Ciel (Lyon) et lors de festivals comme Itinéraires des photographes voyageurs (Bordeaux), ManifestO (Toulouse) ou en Suisse lors de la Nuit de la Photo (La Chaux-de-Fonds). En 2021, elle est nominée avec son livre ‘Je n’écris plus pour moi seule’ pour le prix Révélations du livre d’artiste, soutenu par le salon MAD et l’ADGAP. Elle seconde lauréate du prix Libération Apaj en 2015, du prix Canson en 2013.
Info pratiques
Galerie Domus, 31 avenue Pierre de Coubertin. Campus La Doua, batiment Domus, rdc. Entrée par le 31 avenue Pierre de Coubertin, côté parking.
Entrée libre et gratuite, du lundi au vendredi, 9 h – 16 h (sonnez à SGAS) Vernissage gratuit sans réservation.
Les spectateurs et spectatrices qui le souhaitent peuvent acheter leur carte d’abonnement au Théâtre Astrée. Cet abonnement prend la forme d’un pass illimité : vous réglez une une somme fixe et obtenez une entrée libre à tous les spectacles pour le reste de la saison.
Combien ça coute ?
Les tarifs proposés sont les suivants :
Plein tarif : 120 € par an
Tarif réduit : 72 € par an, pour les bénéficiaires du tarif réduit
Tarif super-réduit : 42 € par an, pour les personnels Lyon 1, UdL ou enssib uniquement
Pourquoi s’abonner ?
Plus vous venez, moins vous payez ! En effet, le prix de l’abonnement est fixe. Ainsi, à partir d’un certain nombre de spectacles, votre abonnement sera largement rentabilisé. Comparé au prix des places à l’unité, il vous reviendra moins cher.
Vous n’aurez plus à régler votre place à chaque spectacle : moins de queue pour vous et pour nous ! Le pass sert également de coupe-file pour récupérer votre billet gratuit
Vous n’aurez plus à réserver non plus ! Il y aura toujours une place pour vous.
Comment on l’achète ?
L’abonnement est disponible toute l’année. Si vous souhaitez l’acheter, vous pouvez le commander en ligne, ou venir au guichet, en billetterie le soir ou au bureau durant la journée (il est conseillé de téléphoner au 04 72 44 79 45 au préalable pour prendre rendez-vous) et nous procéderons à l’achat. Comme pour la billetterie, le paiement ne pourra pas se faire en espèce, mais en carte bancaire ou chèque uniquement. Attention, pour les tarifs réduits et super-réduits, un justificatif de moins de trois mois vous sera demandé !
Et après, on fait comment à la billetterie ?
Deux solutions : vous prenez vos places en ligne gratuite grâce au code donné par l’achat de votre abonnement, ou vous présentez au guichet. Il suffira de montrer votre carte d’abonnement et nous vous remettrons un billet gratuit, au lieu de votre billet payant habituel. Attention, l’abonnement est nominatif et incessible, il ne fonctionne pas en duo : c’est un abonnement par personne.
La carte d’abonnement sert également de coupe-file : vous aurez le droit de griller toute la queue et personne ne pourra rien vous dire !
Quels spectacles seront inclus dans l’abonnement ?
Tous les spectacles de la programmation officielle du Théâtre Astrée, dont la billetterie est gérée directement par notre équipe. En d’autres termes, ce sont tous les spectacles inscrits dans la brochure de saison ou sur le site internet du théâtre, à une seule exception près : le concert d’Un Doua de jazz.
Il peut vous arriver de venir voir des spectacles avec une billetterie différentes (différents agents d’accueil, différents tarifs, différentes méthodes…), ce sont en fait des locations de la salle à d’autres événements. Ces spectacles ne sont pas compris dans l’abonnement.